États-Unis: manifestations pour le droit à l'avortement à travers le pays


Plusieurs villes américaines accueillaient ce samedi 2 octobre la « Womens’s march », la Marche des femmes. Alors que depuis un mois, une loi interdit de facto l’avortement au Texas, ce rassemblement était organisé pour lutter contre les menaces contre le droit à l’interruption volontaire de grossesse. Reportage à WashingtonIls, et surtout elles, étaient plusieurs milliers sur la Freedom Plaza du centre de la capitale fédérale, avant de s’élancer vers la Cour suprême. La plus haute juridiction du pays a refusé de suspendre la loi texane qui a remis la question de l’avortement sur le devant d’actualité.

Ils, et surtout elles, étaient plusieurs milliers sur la Freedom Plaza du centre de la capitale fédérale, avant de s’élancer vers la Cour suprême. La plus haute juridiction du pays a refusé de suspendre la loi texane qui a remis la question de l’avortement sur le devant d’actualité.

Cette loi, d’autres États américains essaient de s’en inspirer. Et cela inquiète des manifestantes comme Britney Rodgers, 33 ans, qui vient de l’Ohio : « Oui, c’est dangereux. Les autres États voient bien que le Texas s’en sort sans être inquiété en mettant cette loi en place. Et ils essaient d’avancer et de s’en inspirer chez eux. »

Cette loi, d’autres États américains essaient de s’en inspirer. Et cela inquiète des manifestantes comme Britney Rodgers, 33 ans, qui vient de l’Ohio : « Oui, c’est dangereux. Les autres États voient bien que le Texas s’en sort sans être inquiété en mettant cette loi en place. Et ils essaient d’avancer et de s’en inspirer chez eux. »

Un peu plus loin, Alejandra Moralles Picard, 43 ans, est venue de Miami, en Floride. Elle a avorté il y a plus de vingt ans lorsqu'elle était adolescente, et elle ne regrette rien : « Ça m’a permis d’avoir la vie que je voulais. Je suis extrêmement reconnaissante de toutes les opportunités que j’ai eues, justement parce que j’ai eu le choix. Je savais ce que j’aurais dû abandonner si j’avais décidé de poursuivre ma grossesse. Et je ne voulais pas faire ça. Donc, je n’ai jamais douté que je faisais le bon choix. Et c’était aussi parce que je n’étais pas prête. Mon copain de l’époque est aujourd’hui mon mari. Nous sommes ensemble depuis 26 ans. Je ne crois pas que nous serions restés ensemble si nous avions eu un enfant à l’adolescence. Nous n’étions pas prêts pour ça et je pense que cela nous aurait détruit tous les deux. »

Aujourd'hui, Alejandra Moralles Picard s’inquiète beaucoup pour les autres : « Ça me terrifie que d’autres femmes n’aient pas la chance que j’ai eue. De simplement ne pas contrôler leurs propres vies. Et c’est douloureux de penser que d’autres femmes vont être forcées d’abandonner leurs propres choix.

Un peu plus loin, Alejandra Moralles Picard, 43 ans, est venue de Miami, en Floride. Elle a avorté il y a plus de vingt ans lorsqu'elle était adolescente, et elle ne regrette rien : « Ça m’a permis d’avoir la vie que je voulais. Je suis extrêmement reconnaissante de toutes les opportunités que j’ai eues, justement parce que j’ai eu le choix. Je savais ce que j’aurais dû abandonner si j’avais décidé de poursuivre ma grossesse. Et je ne voulais pas faire ça. Donc, je n’ai jamais douté que je faisais le bon choix. Et c’était aussi parce que je n’étais pas prête. Mon copain de l’époque est aujourd’hui mon mari. Nous sommes ensemble depuis 26 ans. Je ne crois pas que nous serions restés ensemble si nous avions eu un enfant à l’adolescence. Nous n’étions pas prêts pour ça et je pense que cela nous aurait détruit tous les deux. »

Aujourd'hui, Alejandra Moralles Picard s’inquiète beaucoup pour les autres : « Ça me terrifie que d’autres femmes n’aient pas la chance que j’ai eue. De simplement ne pas contrôler leurs propres vies. Et c’est douloureux de penser que d’autres femmes vont être forcées d’abandonner leurs propres choix. »

« Il faut annuler ces règles et ces lois »

Torie Clarke, 32 ans a un message pour la Cour suprême vers laquelle elle s’apprête à se diriger : « Il faut annuler ces règles et ces lois. C’est censé être inconstitutionnel et c’est mal. Il faut du changement, empêcher les États de faire ça. »

Sur sa pancarte, un message sans ambiguïté : « Si je voulais que le gouvernement s’occupe de mon utérus, je coucherais avec un sénateur. »




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