Manifestation au Tchad pour réclamer un dialogue national plus inclusif

 

Après plusieurs reports, la coalition d’opposition Wakit Tama et plus d’un millier de manifestants ont marché ce samedi 11 décembre pour réclamer une transition plus inclusive. Autrement dit, que toutes les composantes de la société tchadienne soient associées au dialogue national en préparation.

La marche de ce samedi a eu lieu sur un nouvel itinéraire. Elle est partie de la place Fest Africa vers le plus grand stade de N'Djaména et ils étaient nombreux à marcher le long de l’avenue Mobutu pour réclamer l’inclusion de toutes les forces vives dans le processus de dialogue.

« J'ai un message ce matin à l'endroit du ministre d'État chargé de la Réconciliation : qui aujourd'hui de Wakit Tama a dit que nous n'allons pas participé au dialogue ? Personne. Nous avons justement posé des préalables. Il faudrait que le ministre de la Réconciliation écoute », a harangué Kemba Dida, un des leaders de la coalition

Contre les discours incitant à la division ethnique

Ces forces vives, composées de politiques, de diplômés sans emploi, de retraités, ont tenu à exprimer la colère du Tchad marginalisé qui revendique sa place. Ce Tchad qui fait bloc au sein de la coalition Wakit Tama, le président du parti réformiste Yacine Abderamane l’invite à ne pas céder aux discours incitant à la division sur des bases ethniques : « Cela fait 31 ans que le pouvoir est en train de jouer sur les clivages entre [...] chrétiens et musulmans. Mais nous sommes tous égaux. »

Pour Wakit Tama, la charte de transition doit être révisée. Il faut que les conditions de l’organisation du dialogue permettent une plus large participation des fils du Tchad.

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