Massacres en Birmanie: l'UE favorable à la mise en place d’un embargo sur les
Après le Conseil de sécurité de l'ONU, c'est au tour de l'Union européenne de réagir ce jeudi au massacre d'au moins 35 civils par l'armée birmane la veille de Noël et de vouloir mettre en place un embargo sur les armes à destination de la Birmanie.
C'était une demande importante de l'opposition birmane : une réaction ferme de la communauté internationale pour que cessent les massacres contre la population. C'est chose faite cette semaine après la découverte de civils tués et brûlés, parmi lesquels figuraient des femmes et des enfants ainsi que deux travailleurs humanitaires de l'ONG Save The Children.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a pris les devants pour demander aux responsables de ces actes, c'est-à-dire les militaires de la junte au pouvoir, de rendre des comptes.
Durcir les sanctions imposées contre la junte
L'Union européenne et les États-Unis, eux, veulent mettre en place un embargo sur toutes les armes qui seraient acheminées vers la Birmanie et durcir les sanctions imposées contre la junte. Bruxelles bloque déjà les ventes d'armes susceptibles d'être utilisées à des fins de répression interne.
Dans ce contexte d'escalade de la terreur, les militaires au pouvoir viennent tout juste de condamner deux proches collaborateurs de l'ex-dirigeante du pays Aung San Suu Kyi à deux ans de prison pour sédition.
L'ancienne prix Nobel risque la prison à vie pour une série d’infractions : elle est notamment accusée de sédition, corruption et incitation aux troubles publics.