Kiev affirme avoir reçu de nouveaux systèmes occidentaux de défense antiaérienne


 L'Ukraine a reçu lundi 7 novembre de nouveaux systèmes occidentaux de défense antiaérienne destinés à contrer les missiles russes, qui pleuvent régulièrement sur les villes du pays. Selon les autorités ukrainiennes, la Russie a détruit environ 40% des infrastructures énergétiques ukrainiennes depuis début octobre.

Le 31 octobre dernier, une attaque de drones et de missiles russes avait laissé près de 80% des habitants de Kiev sans eau, ni électricité. Depuis l'été, l'armée russe cible les infrastructures civiles ukrainiennes, en utilisant massivement des drones Shahed 136, une munition rôdeuse à bas coût, fabriquée par l'Iran.

Pour faire face à ces bombardements, le président Volodymyr Zelensky réclamait la création d'un bouclier à même de protéger les grands centres urbains ukrainiens et Berlin, dès le 10 octobre, avait annoncé l'envoi d'un système de dernière génération, Iris-T. Paris, de son côté, avait cédé des missiles sol-air à courte portée « crotales ».

Des systèmes de défense complétés aujourd'hui par l'arrivée des NASAMS fournis par les États-Unis, l'Espagne et la Norvège. Le NASAMS est un lanceur de missiles sol-air à moyenne et longue portée. Il peut foudroyer une cible à une distance de 150 kilomètres.

Ainsi, en moins d'un mois, l'Ukraine se retrouve donc dotée d'un système de défense patchwork, qui mêle des équipements plus ou moins modernes.

Un système malgré tout efficace, mais dont le coût pourrait se révéler prohibitif. Si chaque missile du bouclier coûte plusieurs dizaines de milliers d'euros, un drone Shahed, lui, n'excède pas 20 000 dollars.

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