L'Éthiopie salue un accord sur le Nil qui suscite des réserves en Égypte et au Soudan

 



Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, s'est réjoui de l'entrée en vigueur de l'accord-cadre sur le bassin du Nil, un texte ratifié par plusieurs pays situés en amont du fleuve, mais qui fait face à l'opposition de l'Égypte et du Soudan. Dans un message publié sur X (anciennement Twitter), le chef du gouvernement éthiopien a salué cet accord comme un pas important vers une gestion équitable des ressources hydrauliques partagées.


"Le 13 octobre 2024 marque l'aboutissement d'une longue démarche vers une utilisation juste et raisonnable des eaux du Nil, avec la mise en œuvre de l'Accord-cadre du bassin du Nil", a écrit Abiy Ahmed. Il a ajouté que cet accord renforcerait les liens entre les pays riverains et garantirait que les ressources en eau du fleuve profitent à toutes les nations concernées.


Le Premier ministre a également encouragé les États qui n'ont pas encore signé l'accord, notamment l'Égypte et le Soudan, à reconsidérer leur position, appelant à une coopération pour atteindre des objectifs communs de développement et d'intégration régionale.


L'Égypte, en particulier, est farouchement opposée à certains aspects de cet accord, notamment en raison du projet du Grand barrage de la Renaissance, que l'Éthiopie a commencé à construire en 2011. Ce barrage, le plus grand projet hydroélectrique d'Afrique, suscite de vives inquiétudes au Caire, qui craint un impact négatif sur ses ressources en eau. En septembre dernier, l'Égypte avait officiellement adressé une plainte au Conseil de sécurité des Nations unies concernant cette situation.



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