Mpox en République démocratique du Congo : une situation toujours préoccupante selon l'OMS




La variole simienne (Mpox) continue de susciter l’inquiétude en République démocratique du Congo (RDC) et ailleurs, malgré une apparente stabilité dans certaines régions. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment qualifié la situation de "préoccupante", mettant en lumière la persistance du clade Ib du virus dans plusieurs provinces et au-delà. Cet article détaille la progression de l’épidémie, les zones touchées, ainsi que les implications pour la surveillance sanitaire mondiale.


Une épidémie localisée mais persistante en RDC


Depuis sa détection en septembre 2023, le clade Ib du virus Mpox a été identifié dans huit provinces de la RDC, parmi lesquelles :


Sud-Kivu


Nord-Kivu


Kinshasa


Kasaï


Tshopo


Tanganyika


Haut-Katanga


Mai Ndombe



Malgré une stabilité apparente des courbes épidémiques, l’OMS indique que la RDC reste le pays le plus touché avec une circulation active et élevée du virus, y compris des deux sous-clades I (Ia et Ib). À Kinshasa et dans les provinces les plus concernées, les tendances des cas suspects demeurent stables, mais la circulation continue du virus accentue les risques pour la population.


Chiffres clés : une forte concentration des cas en Afrique centrale


Entre janvier 2024 et début janvier 2025, l’Afrique a rapporté 14 700 cas confirmés de Mpox, dont 66 décès, répartis dans 20 pays. Les statistiques montrent une concentration des cas en RDC, au Burundi et en Ouganda :


RDC : 9 513 cas, 43 décès


Burundi : 3 035 cas, 1 décès


Ouganda : 1 552 cas, 12 décès



Malgré une tendance au plafonnement, notamment au Burundi et en Ouganda, la baisse de la surveillance durant les fêtes de fin d’année pourrait avoir contribué à cette apparente stabilisation.


Transmissions communautaires et cas associés aux voyages


La propagation de Mpox ne se limite pas à l’Afrique. Des cas liés aux voyages ont été détectés en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. Les exemples incluent :


Allemagne : 6 cas, dont une transmission secondaire à domicile.


États-Unis, Suède, Canada, Thaïlande : un cas chacun, lié à des voyageurs provenant d’Afrique centrale ou de l’Est.


Belgique, Chine, France : détection du clade Ib chez des individus en lien avec des déplacements vers des zones affectées.



Le Kosovo a également signalé son premier cas de Mpox, bien qu’aucune information précise sur le clade en question ne soit disponible pour le moment.


Surveillance et prévention : une priorité mondiale


Les récents cas détectés hors d’Afrique révèlent un risque de transmission non détectée dans les pays de transit ou d’accueil. Pour l’OMS, ces épisodes mettent en évidence l’importance :


  • D’une surveillance renforcée,


  • D’une notification rapide des cas suspects,


  • De stratégies pour prévenir une propagation internationale du virus.



La coopération entre les pays touchés et ceux recevant des voyageurs infectés est cruciale pour améliorer la gestion globale de l’épidémie.


Conclusion : un défi sanitaire à surveiller de près


La variole simienne (Mpox) reste une menace sanitaire majeure, en particulier en RDC, où la circulation active du virus persiste malgré une stabilisation relative des cas signalés. Les efforts doivent se concentrer sur le renforcement des systèmes de surveillance et la collaboration internationale pour contenir cette épidémie. À mesure que de nouveaux cas liés aux voyages apparaissent, il devient indispensable d’adopter une approche proactive pour limiter les impacts à l’échelle mondiale.


Pour en savoir plus sur la gestion des épidémies et les recommandations sanitaires, suivez les mises à jour régulières de l’OMS et des autorités de santé publique.


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